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L'art maori est l'un des plus raffinés et variés du Pacifique Sud. Avant l'arrivée des Européens, les histoires et les légendes de ce peuple guerrier se transmettent oralement mais aussi grâce à un ensemble de techniques artistiques qui prennent des formes multiples : la sculpture sur bois, os, jade (pounamu) et coquillages (notamment la nacre tirée des abalones, paua shell, aux reflets irisés) ; la vannerie (paniers tressés avec des flax appelés harakeke ou kete) ; et la création de panneaux muraux en fibres végétales tressées (tukutuku) que l'on voit encore dans les maraes.
L'art dans la société maorie traditionnelle est étroitement associé à l'exercice du pouvoir par les chefs de guerre. Ils sont les mieux armés et ils arborent les plus belles parures car le prestige (mana) de la tribu repose sur eux.
Le tatouage rituel sur le visage (moko) revêt une grande importance sociale. Il indique le rang et le pouvoir de celui qui le porte. Les hommes sont tatoués sur tout le visage, parfois sur le corps ; les femmes uniquement sur le menton et le pourtour des lèvres.
La religion occupe également une place considérable dans l'art maori. Chaque événement de la vie s’accompagne de chants et de rituels, selon un protocole très structuré. Si vous avez l'occasion d’entrer dans un marae au cours d’une visite formelle, vous serez accueilli par les cérémonies traditionnelles du haka et du wero .
La Nouvelle-Zélande peut apparaître comme le lieu rêvé pour se faire tatouer dans la tradition maorie.
Pourtant, le tatouage traditionnel, qui se pratique essentiellement sur le visage, toute la surface du corps pour les hommes et le menton seulement pour les femmes, n’est pas accessible à tous. En principe, un tatoueur ne pratiquera pas de tatouage traditionnel sur des non-Maoris, car cet acte, au-delà de son sens esthétique, fait appel à différentes dimensions d’une culture à laquelle les Pakehas n’ont pas accès. Ces tatouages, très douloureux, sont réalisés lors d’un rituel de plusieurs jours.
Le spécialiste utilise un ciseau en os pour tracer sur le visage les lignes du dessin. Il applique ensuite l’encre qui pénètre dans les incisions. La peau reste gonflée quelques jours pour un résultat final en relief.
Pour vous faire tatouer en Nouvelle-Zélande, choisissez plutôt un tatoueur-perceur. Réfléchissez soigneusement avant de prendre cette décision et soyez exigeant sur les conditions d’hygiène. Pour un tatouage personnalisé, certains spécialistes proposent de passer quelque temps avec vous pour pouvoir vous proposer un dessin en rapport avec votre personnalité. Vient ensuite l’étape du fauteuil et de l’aiguille… Réfléchissez bien, c’est pour la vie !
Une lecture riche d’enseignement : Tattoos from Paradise: Traditional Polynesian Patterns par Mark Blackburn.
Les motifs de l'art maori peuvent paraître à première vue mystérieux et complexes. Ils sont cependant assez peu nombreux et ont une signification précise. Le plus connu, une forme humaine appelée tiki d'après le nom du premier homme de la création, symbolise dans la sculpture les ancêtres et les dieux. Le manaia, une figure d'homme-oiseau avec un bec, des bras et des jambes, représenterait le pouvoir psychique du tiki. Les chevrons des maraes sont souvent ornés de motifs peints, korus, aux formes curvilignes, une stylisation de la fronde naissante des fougères, qu’on retrouve dans le logo de la compagnie Air New Zealand par exemple. Les bijoux et pendentifs en jade néphrite de Nouvelle-Zélande
Photo 1 : panier en flax ou kete
Photo 2 : dessin de Laurent le Picart, dit Pico
Photo 3 : sculpture maorie